Voyage

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mercredi 3 septembre 2014

La Révolution, laissera-t-on l'envahir!

Les mots. Ah les mots!
Les maux peut-être? A Meaux?

Un mot: un sens, des sens, qui, parfois nous laissent sans dessus, sans dessous. Pour les comprendre, il conviendra d'écouter, regarder, sentir, penser même.

La Révolution croît à l'horizon du présent de demain. Révolution, qui es-tu donc? 
Larousse - pour ne citer qu'un dictionnaire, et car il se dit qu'Encyclopédie et Dictionnaire ont toujours raison"- te déshabille lentement. Et c'est en sept temps qu'on s’attellera à tailler le mot, comme on façonnerait une pierre précieuse .

Lundi 

"Mouvement orbital périodique d'un corps céleste, en particulier d'une planète ou d'un satellite, autour d'un autre de masse prépondérante ; période de ce mouvement, appelée aussi période de révolution"

C'est donc la Terre, elle-même, chère planète ou l'Homme élut domicile, il y a fort longtemps, qui débuta le mouvement, comme un routinier commencerait une semaine labourable.


Mardi

"Mouvement d'un objet autour d'un point central, d'un axe, le ramenant périodiquement au même point."

On lancera donc une toupie, l'air béat. On la regardera faire son petit ballet, jusqu'à ce qu'une diminution de la force centrifuge ait raison de son dynamisme.

Mercredi


"Changement brusque et violent dans la structure politique et sociale d'un État, qui se produit quand un groupe se révolte contre les autorités en place et prend le pouvoir."

Ainsi, dans cette douce France, citoyens et citoyennes s'érigèrent, le 14 Juillet 1789, et en Mai 1968 contre ces beaux parleurs que la société qualifiera de "politiques". 

Jeudi

"Les forces révolutionnaires, le pouvoir issu de ce changement : La victoire de la révolution."

Caméléon cette force révolutionnaire . On saluera d'ailleurs, la Poissy Riot, qui mit en scène la révolution sous tous ses angles.

Vendredi

"Changement brusque, d'ordre économique, moral, culturel, qui se produit dans une société : Une révolution dans la peinture."

Elle s'accouple alors avec du social, industriel, art et toute activité, où les créatifs produisirent un grand changement. 

Samedi

"Agitation soudaine et passagère, provoquée dans le public par un fait inhabituel : Un cambriolage audacieux a mis le quartier en révolution."

Certains diront "dans les cités", il y a 9 ans, les voitures brûlèrent, un couvre feu avait même été instauré, comme en temps de guerre.

Dimanche

"Pour une futaie, temps nécessaire pour obtenir la régénération complète d'une forêt ; pour un taillis, temps qui sépare deux passages successifs en coupe sur une même parcelle."

Et tout en transparence, un clin d'oeil aux "aficionados" d'environnement, qui eux seuls savent t'expliquer. 




En autant de jours qu'il fallut à Dieu pour créer la Terre (pour celui qui naïvement, confond la Bible avec une Encyclopédie), te voilà nue et mêlée de tous tes sens. 

La Révolution, cette force qui s'installe et croît dans mes veines, celle qui, bientôt, m'accompagnera dans les risques, périples et aventures de la Nooba. Nous révolutionnerons autour du monde, nous changerons nos vies, et le rêve qui traîne là, et puis là sera ramassé, et servira comme guide au présent de demain. C'est une question de jours, heures, minutes, secondes. 

Je te vois, grandir au fond de moi, et te souris. Ce dilemne qui pose défi, allons le trancher. Installer du désordre dans l'ordre, se ramasser, prendre un baluchon, et s'envoler, pour vivre, heureux et libres.



Et si on la privait d'une lettre? Evolution ... et ses questions. Nous laisserons au lecteur le bénéfice de l'imagination, des questions.

mardi 26 août 2014

"Un Net Flou"

De l'autre bout du monde, un ami souligne que 2014 n'est pas son année. Tort ou raison? La vie, c'est un voyage, un film, une succession de séquences, qu'on se repasse parfois, qui parfois, se repassent. Adepte de routes inconnues, de ces chemins tortueux dans lesquels le non-initié ne s'immiscerait guère, elle se dirait plus riche de ces aventures, loin du long fleuve tranquille. Celui-ci n'a de bon qu'un confort de surface, offert à celui qui cesse de rêver.

Mais une fois le dormeur réveillé, et quand il a pris de l'ampleur, il noie, il étouffe, et il est parfois trop tard pour inverser son oeuvre. La somme du passé-futur aura eu raison de l'aujourd'hui, de ce moment à graver dans les chairs. Et au réveil, la chute.

L'année 2014 n'a pas dit son dernier mot. De Janvier à Août, elle aura été un ascenseur émotionnel, ponctué de couleurs, du noir ébène au bleu azur.
Le Noir des quatre changements d'appartement, le rouge carmine déployé par la banque, le vert kaki d'un changement qui ne se fit pas, d'un voyage qui n'eût pas lieu.
Dans ce mélange sombre, l'arc en ciel se déploya aux Sabines, où chaque visite prenait une nouvelle teinte. Et l'on commença l'exploration capitalesque - diurne, nocturne - en composant chaque fois une partition vierge, tantôt courte, tantôt longue. Le voyant vert pomme se montra à Berlin, à Marseille, à Hyères et ailleurs. Le bleu azur d'une chute libre, aussi. Et la palette se remplit avec ces gens, vus - parfois revus - ici et là, ces spectacles, ces surprises.

La mosaïque d'un quart de siècle prend ainsi une tournure inattendue et envoûtante.

Demain, on ne sait pas. Hier n'est plus.

Et là, devant moi s'ouvrent des chemins. Pas question d'arrêter de rêver. Question de continuer à vivre, d'évader l'esprit.  Une main en visière, je tente d'apercevoir l'horizon, et cherche la route du bonheur.

"Vue brouillée, système azimuté,
Suivre les vents
Et continuer à rêver
Cette route du bonheur ardent"


L'eau, cette puissante machine qui vous berce comme elle vous emporte. Celle-là même qui ruisselle dans nos chairs. C'est un voyage, une nage mélancolique. C'est elle qui me guide, et je n'irai pas à contre - courant. Pour cette fois.

jeudi 31 juillet 2014

Juillet 2014 - Ce film Policier...

Lunes, et une semaine de labeur qui reprend. Mais pas comme les autres - plus jamais Il s'envola un samedi, 5 juillet qui signait pour moi l'entrée à Paris - intra muros - continuer à explorer, en long, en large en travers, au dessus, au dessous ! Ah Paris ... Ainsi me laissait-il seule poursuivre ce défi, lancé depuis des mois.

Cette entrée dans le microcosme de la capitale méritait bien une petite grande fête le vendredi qui suivit, pour célébrer la vie, Paris, et les vacances qui débutaient. Vraie réussite la fête, tous les gens contents contents, la petite aussi, et son bar, rempli de belles belles bouteilles, offertes. 

Le lendemain, le contrôleur sifflait le départ du TGV direction Avignon. Panama sur la tête, flasque opérationnelle, sourire automatique, nous partîmes tranquilles, la copine et moi, un programme plus que flou en vue.

 On commence à Avignon, voir et revoir des pestacles, et même celui de la troupe de cirque que j'avais raté à Paris, jadis. Puis la voiture m'a dit dans l'oreille "amène-moi à la mer". Ainsi nous partîmes toutes les deux aux Salins d'Hyères, "en famille", logées dans le petit studio indépendant de la maison qui nous accueillait les bras grands ouverts. 

Le soir, on se fait interpeller par l'unité XD de la marine nationale, qui demande à goûter ce contenait l'objet métallique dans mon sac, après une invitation à des jeux d’alcool douteux (douloureux, surtout). S'en suit une grande orgie à marquer dans les annales, où on a parlé navions un peu beaucoup ( 10 000 Euros quand même pour piloter l'appareil, mais un jour je le ferai), bu, en quantité, dansé, toussi, toussa. Arrêt forcé au milieu des pinèdes, dans la base militaire, la soirée se termine, en chancelant et en poursuivant le jeu – censure- commencé auparavant. 

Et la nuit suivante, on pioche presque les mêmes et on recommence, entre deux ploufs, parties de pétanques, amplettes, randos-mer, repas de famille et coups de soleil. Un concert, quelques verres, les pinèdes.

 Une semaine. Déjà fini ; il fallait qu’elle rentre la petite. On reprend la voiture pour faire le chemin inverse, on monte dans le TGV direction Paris. Sifflement du contrôleur, sieste, et la ville enfin; il y fait chaud, mais rien n'a changé, sauf un air de vacances qui flotte dans les rues. « Tiède et humide, comme un corps nu sur les draps », comme il m’avait écrit, ce jeudi d’avril. 

Je monte les 3 étages qui mènent à l'appartement, contente. Pas la moindre idée de ce qui allait suivre. 

Une partie de mes affaires se trouve sur le palier. Serrure changée. Personne dans l'appartement. MERDE et REMERDE. La chaleur brouille-t-elle ma vision? "Karma, pourquoi déverses-tu ta colère?"

Arrive un homme qu'on penserait tout droit sorti de la Mafia Russe (australo-polonais qu'il dit) qui jure être rentré d'un mois de voyage et être le véritable habitant de l'appartement. Doit mesurer 1m95, la 60aine, les yeux bleus d'une froideur sibérique, dités d'une pointe de méchanceté. 

(Voix off: Vous êtes rentré sans valise après un mois? Vous êtes arrivé hier mais n'appelez pas la police si votre logement est "sqwatté"? - Oui bien sûr, vous êtes aussi honnête que je suis nonne). Si en apparence, C'est le calme qui domine - toujours - à l'intérieur, les méninges se pressent pour monter un plan. L'homme est insultant, méprisant, violent? Il y a trop de monde dans l'immeuble - heureusement. Et les voisins qui n'ont pas bougé? qui ne "savent rien"...

Allôôô Messieurs la Police, on a un problème là!!! Allôô Papa, je crois qu'il va me falloir de l'aide. 

La police arrive - moi en bas, à côté, qui demande des verres d'eau au café tunisien (oui c'est Ramadan mais là ya urgence M'sieur....) . Ahhh et, je peux stocker TOUT le contenu de l'appartement chez vous jusqu'à pendant la nuit, que mon sauveteur arrive? Une heure et demie de médiation plus tard, la police me dit :" C'est vous la victime mam'selle (ah vraiment? Merci pour le constat...) . On a réussi à vous avoir l'accès dans l'appartement pour que vous repreniez vos effets, mais que ce soir, et on doit partir, nous." 

22h30 - et je me retrouve toute seule pour refaire les cartons défaits une semaine auparavant. Pendant que le Mafieux me toise du regard, et que par mégarde, je pourrais avoir envie de pousser par la fenêtre. Pas le temps de penser, hop hop hop, tout en boite - même s'il me regarde en riant, et que je dois entendre ses commentaires. Tout descendu, toute seule, à 23h30. 

En sueur, les jambes qui tremblent de nerfs, perdue dans le cauchemar. Enfin tout, pas tout - manque des contenants. Zut va falloir y retourner demain. En sueur, les jambes qui tremblent de nerfs, perdue dans le cauchemar. Pas même le temps de voir ce qui manque. Passeport ok, il ne m'a pas encore tuée ni touchée, je file! Transfert dans le café d'à côté du bordel . Accueillie avec un grand sourire. C'est déjà ça. 

Vite une chaise pour masquer les effets du coup immense sur le corps - un verre d'eau - attendre. M'approche alors une dame pour me proposer un mariage arrangé "Tu comprends il est gentil mais timide, il parle pas vraiment français alors que toi oui. Alors alors tu dis quoi?" "MAIS TU NE VOIS PAS QUE JE SUIS AILLEURS LA???" "Ah, attends, tiens un pomme, il faut manger là, tu es toute pâle. Tu vois si tu te maries, ben ça n'arriverait pas".... Plus de deux heures passèrent à écouter (non - entendre) l'histoire se sa vie, et bla bla bla. 

1h - Samedi Enfin, une voiture que je reconnais, et deux petites têtes connues. Un regard pour se dire bonjour, vite vite on charge . Pas le temps de penser . NE PAS PENSER, NE PAS CRAQUER, JE VAIS ME REVEILLER. Affaires chargées, on grimpe dans la voiture, les jambes qui tremblent, mal partout, l'air hagard. On dort (on essaie) dans ce petit hôtel aussi fatigué que le Monsieur à la réception. Quelques heures plus tard, réveillée non par le réveil qui fait du bruit, mais par celui qui demande : que se passe-t-il? On récapitule: vacances - boum du retour - ah je n'ai plus de maison - ah, j'ai perdu beaucoup d'argent aussi - aie j'ai mal partout - oui, ok bon . Pas blessée, entourée , j'ai les affaires importantes. Un douche ... rafraîchir l'encéphale ... 

8 h - Café et grand besoin de la nicotine qui a manqué toute la journée d'hier. C'estincroyablemaisc'estvraietmaintenantquefait-on. Déjà, les cartons. Après, appel à un ami - une fois, deux fois, trois fois. Se multiplient les plans A B C D d'urgence – merci l’effet de groupe, merci les sauveurs.

9h30 - Arrivée devant l'appartement - Que l'on me promette de ne plus jamais y mettre les pieds, j'ai déjà des sueurs froides ! Toc toc. Personne. Et Papa qui monte dans les tours, qui commence à vouloir faire des bêtises.. "Euh, vu la situation, peut être qu'on peut attendre 5 minutes et après on voit, qu'est ce que tu en penses?" Arrivée de la mafia, ses yeux bleus méprisants, presque en sifflotant. "Ah, vous êtes M'sieur D.? Pourrais-je m'entretenir avec vous? Je vous promets M'sieur, peut être que j'ai perdu mes nerfs avec votre fille hier, mais je vous promets que je ne l'ai pas touchée hein! Et qui va me payer la serrure?" Plusieurs allers retours comme hier pour me regarder faire - ce même regard. (J'aienviedeleplanterlebonhommmmeeeuuhh!). VIte vite, on termine de s'affairer, de tout descendre, charger. C'est fini cet appart'. Merci - NOT et à jamais. 

10h - Faire la queue pour porter plainte. Sentiment d'injustice. "Madame, on veut bien mais vous savez, elle ne sera pas vraiment traitée votre plainte. Par contre on vous comprend, hein, courage". Ok, donc on laissera les truands poursuivre leur oeuvre. Compris. Qu'il en soit ainsi. Mais y'fallait pas me faire attendre deux heures alors.... 

13h - Se nourrir ... Petit sandwich libanais pour ne pas s'écrouler. Les blagues de la copine du père, pour que la journée continue dans la calme, avec bonne humeur - restreinte, certes, mais pleurer, ça ne fera pas avancer les choses. Après ça il faut tout revider, pour se préparer à une solution "valise intermédiaire". Revider, retrier, tailleurs-chaussures-ettout y tù. Oui mais devant, la Sorbonne, C'est plus rigolo. 2 minutes et hop, un vrai stand de braderie, monté et démonté fissa. 

16h - le garde meuble - dépêchez vous on ferme dans 15 minutes - on revide tout - encore . Entasser les boites, sacs, souvenirs, bouteilles dans 1 m2 ... Et perdre 2 des clés qui y mènent dans les 10 minutes qui suivirent. L'épilogue, c'est à Issy le Moulineaux. Les zamis de la famille qui partent et qui disent que je reste autant que je veux. Raconter l'histoire, une, deux trois fois.... "Mais c'est quoi la suite?" et là une puis deux puis trois larmes qui coulent. Fallait bien marquer le coup. Faire bonne figure juste pour la soirée, avant qu'ils partent, les gens. 

Puis, c'est enfin le silence. LE REVEIL, encore un. Ah, c'est arrivé.

 Bon, euh, aïe, la vie continue. Le dimanche, pas un pied plus loin que le petit jardin, pas plus d'un mètre éloignée de la porte. Répondre au téléphone, aux téléphones. oui oui ça va, non je veux pas raconter, appelle C., elle sait, oui je veux rester tranquille, merci, tchao. 

Cassée la petite. Touchée. Vraiment, mais pas coulée. "Si le roseau s'incline, il ne se brise pas. Il reprendra du panache, la tempête évanouie". Lundi, au bureau. Pas envie. Sonnée. Mais la vie suit son cours, et le suivra encore. La suite? On verra. Déjà, réapprendre des choses. Arrêter d'avoir peur. Continuer à sourire, rire, remarcher dans le quartier, les gens et tout.

Pour l'instant, reste le rhum agricole de la flasque. Et déjà un brin de soleil qui revient. Et puis j'ai commandé des câlins, des bisous, des rires. On m'a dit que ça arrivait, alors je patiente. 

Viendra ensuite le moment de raconter l'histoire, à lui, à elle, à eux. Recevoir des propositions de vengeance immédiates, saluer leur originalité. Puis enterrer cette histoire...et avance.

EPILOGUE

vendredi 27 juin 2014

Octobre 2013 - Nouvel(le) air (ère?)


Minuit. Si selon Charles Perrault le carrosse devait se transformer en citrouille, il n'en fut rien. Les contes de fée sont faits pour les bêtes. Ils bâtissent la réalité obsessionnelle du genre humain, qui n'a plus de références que des histoires jolies, policées, consensuelles.

C'est ce jour-là que commence le chapitre. Fin d'une histoire, épilogue tant attendu, et tant redouté d'un thriller version live qui n'en finissait plus. 

25 ans - et c'est une pin up qui sort de chez elle, passée la nuit, impatiente. Paris s'éveille. Elle est grise, c'est l'automne. Digérée la journée de labeur, elle se précipite maintenant vers la célébration et un grand saut dont elle ignore l'atterrissage, aliénée. 

Arrivée à la Madeleine, il la rejoint, et la balade vers un chemin inconnu. Rien jamais plus ne sera pareil. Non jamais. Ces retrouvailles interdites, ils le savent, pourraient leur être fatales. Mais qu'importe! S'il n'y a plus rien à gagner, y aura-t-il à perdre? A table, les regards se suffisent. Il se portent dans la peau. Mais c'est trop, trop de rires, trop de pleurs, trop de mots, trop de maux. Perdu le jeu - jeu envoûtant, jeu dangereux, jeu ingénu. Plus de plumes, trop de rancœur. Ce jeu mesquin, qui dérégla les machines un autre mois d'octobre.


D'un baiser léger, ils se saluèrent, pour sonner la glas. 
La route continue, l'un dans l'autre, l'un sans l'autre. Les épines restent, toujours. Peu à peu, l'érosion fera son oeuvre.




Ce retour sonnait âpre. La sevrage à venir serait non sans embûches. Mais elle en ressortirait plus belle, plus neuve, plus libre.


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Carnets de Vie - Tome 2 - Chapitre 1